Les joueurs ne sont pas ce qu'ils semblent être

Qu'est-ce qui fait qu'un gameur est un gameur ? 

Est-ce leur nombre d'heures de jeu ? Les plates-formes sur lesquelles ils jouent ? Les raisons pour lesquelles ils jouent ?

Ou est-ce simplement parce qu'ils jouent à des jeux vidéo ?

Les gameurs sont l'un des publics les plus mal compris. Leur image est encore bien trop souvent associée à des stéréotypes et des clichés complètement dépassés, qui nous empêchent de voir leur véritable diversité et toute leur profondeur. Et cette confusion qui entoure le gameur et ce qu'il est touche aussi bien les joueurs que les autres. 

Nous avons demandé à plus de 20.000 personnes qui s'intéressent aux jeux vidéo s'ils pensaient être des gameurs. Moins de la moitié ont dit oui. Donc, si les joueurs ne se considèrent eux-mêmes pas comme tel, il n'est pas étonnant que les spécialistes du marketing aient du mal à comprendre réellement ce public.

Le monde du gaming a considérablement évolué depuis les années 70 et les bornes d'arcade. Grâce aux progrès technologiques, il n'a jamais été aussi facile de jouer à un jeu vidéo. Les smartphones nous permettent d'avoir une console de jeu dans notre poche, et les jeux en ligne n'ont jamais été aussi accessibles. Cette disponibilité accrue des jeux vidéo a joué un rôle clé dans l'évolution des gameurs, mais la façon dont ils sont envisagés en tant que public n'est pas parvenue à suivre ces changements. 

Les études menées sur les gameurs en tant que public sont souvent trop simples, se concentrant uniquement sur la plate-forme ou les mesures démographiques, et ignorant les indicateurs psychographiques clés tels que les facteurs de motivation, les attributs perceptuels et l'acceptabilité culturelle. Les joueurs sont décrits comme des joueurs sur mobiles ou sur console, occasionnels ou hardcore, des fans de FPS ou de jeux de réflexion. Mais cette approche signifie que les joueurs sont souvent décrits comme unidimensionnels, s'inscrivant parfaitement dans des notions et des stéréotypes préconçus. 

En réalité, les gameurs peuvent passer des heures à jouer à la fois à Candy Crush et à Call of Duty. Les gameurs s'épanouissent dans le sentiment de réussite que leur procurent les jeux vidéo. Ils apprécient également de pouvoir jouer avec leurs amis et ainsi créer du lien social. Certains se précipitent même parfois pour aller acheter le dernier jeu vidéo qui vient de sortir sans pour autant se considérer comme des gameurs.

Grâce aux plus de 20 000 personnes que nous avons interrogées, nous avons pu identifier six personnalités types qui représentent la complexité et la diversité du public dans le monde du gaming. Ces différents types de personnalité brisent le stéréotype selon lequel les gameurs seraient tous des jeunes hommes jouant aux jeux vidéo dans le sous-sol de leurs parents. Bien que ce public existe, la plupart des types de gameurs qui ont pu être identifiés sont bien différents. En effet, tout un éventail de gameurs s'est présenté à nous. Bien qu'ils soient tous unis par le plaisir que leur procurent les jeux vidéo, leurs motivations et leurs besoins diffèrent.

Ce public est plus important, plus diversifié et plus nuancé que ce que l'on peut croire. Les gameurs ont de multiples facettes et sont souvent mal compris. En tâchant de comprendre de manière plus approfondie les différents types de personnalité qui composent ce public à l'échelle mondiale, les spécialistes du marketing peuvent mieux cibler et interagir avec ces consommateurs qu'il ne faut surtout pas négliger.

Pour en savoir plus sur les six types de gameurs identifiés grâce aux recherches d'Activision Blizzard Media, rendez-vous sur le microsite de la Galerie du gameur.

Pour en savoir plus sur l'identité des gameurs, écoutez le podcast Insight Tree d'Activision Blizzard Media.